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Écrire la lumière cargésienne
Temps suspendu. Au bord de l'eau, il neige. C'était en 1985. C'est sûr qu'à Cargèse, village corso-grec à environ 50 km au nord d'Ajaccio, on ne voit pas ça souvent. Photographie : étymologiquement, écriture de la lumière. Est-ce son prénom, Lucie (de lux, lucis, en latin : la lumière), qui a secrètement déterminé la vocation de photographe de ma mère ? Toujours est-il qu'elle a tenu pendant près de trente-cinq ans, si ce n'est pas quarante, sa petite photo-librairie de village. Après avoir publié une plaquette touristique en quatre langues, et, avec votre serviteur, les deux petits Cargèse Autrefois..., elle rêve depuis des années du beau livre que le village mérite. Seulement, c'est compliqué...
Sidéré, telles de grandes oreilles sous les phares
A trop écouter le monde, on finit par avoir les oreilles qui poussent. Comme un âne, ou plutôt comme un lapin. Sidéré. Tel un lapin sur les autoroutes de l'info, ce blog est resté de longues semaines, et maintenant quelques mois, sidéré. Sous peine de finir écrasé, il est temps d'essayer de redevenir phénix, de bondir et, on l'espère, s'envoler de nouveau.
Le pardon en psychanalyse, en catholicisme, en terre de Vendetta
[Note de Philippe : Le pardon... Un sujet qui nous intéresse tous. Qui peut se vanter d'être si irréprochable qu'il n'en aura jamais besoin ? Mais aussi, qui peut se vanter que pardonner lui est facile ? Quelques Plumes accueille aujourd'hui avec une grande joie un beau texte du Père Jean-Pierre Bonnafoux, oblat de Marie Immaculée (omi), c'est-à-dire tout donné, tout offert à Marie, à qui j'ai déjà pu dire ici ma tendresse de croyant. Déclinant trois angles de réfléxion : la psychanalyse, le catholicisme, et le pardon en terre de Corse, plus souvent qu'à son tour ensanglantée par la Vendetta, le Père Bonnafoux, depuis la Corse, nous offre son regard précieux..]