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Le pardon en psychanalyse, en catholicisme, en terre de Vendetta
[Note de Philippe : Le pardon... Un sujet qui nous intéresse tous. Qui peut se vanter d'être si irréprochable qu'il n'en aura jamais besoin ? Mais aussi, qui peut se vanter que pardonner lui est facile ? Quelques Plumes accueille aujourd'hui avec une grande joie un beau texte du Père Jean-Pierre Bonnafoux, oblat de Marie Immaculée (omi), c'est-à-dire tout donné, tout offert à Marie, à qui j'ai déjà pu dire ici ma tendresse de croyant. Déclinant trois angles de réfléxion : la psychanalyse, le catholicisme, et le pardon en terre de Corse, plus souvent qu'à son tour ensanglantée par la Vendetta, le Père Bonnafoux, depuis la Corse, nous offre son regard précieux..]
Où l'on cause, de manière très bavarde, voire folle, Corse, agneau, supermarché et Belgique
(En hommage à High'Rider, qui s'étonne avec humour sur Facebook, que je monte sur mes grands cheveaux pour un simple agneau à cagoule)
Vieux réflexe rôliste, HIghl'Rider, quasi conditionné : quand on voit arriver les goules... (les vrais savent...) ^^
Quand à la cagoule, elle doit, pour être orthodoxe, être tricotée main, par une grand-mère corse, au fond d'une vallée perdue où l'hypermarché ne règne pas, mais seulement la beauté de la brume et des sources. Pour être comique, elle doit se conformer au mode d'emploi de Pétillon ou Pido. Cf. L'Enquête corse, le film, qui a des défauts, mais pas le moment où Pido arrive avec sa cagoule... Hum... Spéciale... Trêve de gag, c'est vraiment compliqué, la Corse. Causons, sous le chêne.
La Dame Blanche et le Roi Nourrisson
Ce soir, je voudrais vous parler de La Dame Blanche, signé Serge Micheli, qui est le tome 1 de la série Korsis, chez Corsica Comix. Corsica Comix, c'est la maison d'édition de l'excellent Fred Federzoni, le papa de Petru Santu, pour qui j'ai le plus grand respect. Seulement attention, ici, nous ne sommes plus du tout dans le gros gag qui fait rire les foules (art difficile !) La « Dame Blanche », c'est la mort en personne.
"C'est ta chance"
« Voler au secours de la victoire ». Je dois l'allitération à Jean-Christophe Rufin, que j'avais soutenu à fond du temps d'Auteurs.net (je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître...) pour son Rouge Brésil en lice pour le prix Goncourt, qu'il décrocha finalement contre les pronostics de l'intelligentsia parisienne. J'avais quoi ? 22 ? 24 ans ? Et j'avais misé sur le vainqueur, contre le vent. Sensation extraordinaire... que je ne connais pas ce soir.
Ne vous fiez pas aux drapeaux à tête de Maure que vous verrez partout à la télé (BFM et les journalistes qui n'y comprennent rien). Ce soir, la Corse n'est pas noire et blanche. Elle n'est pas « identitaire », elle est rouge, « Rouge Brésil », du nom de cette teinture si rare. Ce soir, la Corse, ma petite Corse est faite de ce bois si rare et si précieux qui faisait rêver Jean-Christophe Rufin. N'écoutez pas ce qui vous parleront de destruction, d' « œuvre au noir » Ce soir, je maintiens, mordicus, n'est pas une soirée Youcernar, mais bien une Rufinade.