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Deus pontem fecit : le tombeau de mon père.
Papa,
Te voilà au seuil de l'inhumation, près à reposer à Coggia, toi qui viens des marches de Bretagne et plus précisément de Champgenêteux, petit village de Mayenne. Ces quelques mots publics, je veux les dire pour toi. Comme je veux partager cette photo, belle comme une icône et choisie parmi les dizaines que j'ai de toi, de moi, de nous.
Le pardon en psychanalyse, en catholicisme, en terre de Vendetta
[Note de Philippe : Le pardon... Un sujet qui nous intéresse tous. Qui peut se vanter d'être si irréprochable qu'il n'en aura jamais besoin ? Mais aussi, qui peut se vanter que pardonner lui est facile ? Quelques Plumes accueille aujourd'hui avec une grande joie un beau texte du Père Jean-Pierre Bonnafoux, oblat de Marie Immaculée (omi), c'est-à-dire tout donné, tout offert à Marie, à qui j'ai déjà pu dire ici ma tendresse de croyant. Déclinant trois angles de réfléxion : la psychanalyse, le catholicisme, et le pardon en terre de Corse, plus souvent qu'à son tour ensanglantée par la Vendetta, le Père Bonnafoux, depuis la Corse, nous offre son regard précieux..]
Mystère de l'Annonciation : la Mort ne le sait pas encore, mais elle est déjà morte.
Certains d'entre vous le savent peut-être déjà : ce soir, toutes les cloches de toutes les églises sonneront pendant dix minutes, à 19h30, pour célébrer l'Annonciation et appeler à l'union par la pensée et la prière des croyants et des non-croyants. L'événement est historique. L'occasion pour moi de partager, de manière très modeste, ce que je comprends de ce Mystère au fond indécent, violent et tendre : le véritable sommet de l'année catholique à mes yeux.
Oh ! Pourvu qu'il y ait encore des nuits !
Alors que les jours commencent déjà à rallonger au rythme d'une berceuse, je voudrais, encore ému par la nuit de Noël, vous écrire cette plume comme une ode à la plus belle des nuits.
« Rhaaaaaaa !!! » et autres souvenirs liés au Père Florent Marchiano
Bénie soit Noëlle Casabianca, qui a su retrouver, sans doute au fond de vieux tiroirs, une telle photo de mon adolescence. Elle en est l'auteur : admirez donc le coup d’œil et la composition. Quand exactement a-t-elle été prise ? Je ne le sais pas, mais elle éveille en moi tant d'émotions que je ne peux pas, aujourd'hui, ne pas vous en faire part. La scène a manifestement lieu un lundi de Pâques à Cargèse, sommet de l'année liturgique pour les Cargésiens, chantant leur « Christos Anesti !!! » : le Christ est ressuscité des morts et par la mort, il a vaincu la mort. L'exaltation du village est à son comble.