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Laurine Roux revient : confinée, chasseresse, rabotée.
C'est un fait : Laurine Roux a le chic pour prendre l'air du temps à contre-pied. Son premier roman, Une immense sensation de calme, était sorti en pleine excitation de tout un pays autour des Gilets Jaunes. La revoici avec Le Sanctuaire (Les éditions du Sonneur), fable anhélée et faussement bucolique sur la catastrophe, les oiseaux, un mystérieux virus et ce qu'il peut advenir d'une cellule familiale coupée du monde quand l'espace artificiellement clôturé ne peut enfermer ni la liberté de l'adolescence, qui pointe, ni celle, cruelle, du temps qui passe.
Un immense merci à Laurine Roux
Une immense sensation de calme est le premier roman de Laurine Roux. J'ai mis longtemps à l'ouvrir. Trop. Il m'avait pourtant été plus que vivement recommandé avant même qu'il ne soit couronné par le prix révélation de la SGDL. Cela peut sembler bizarre, d'avoir envie de parler d'un roman portant un tel titre juste le jour de l'« Acte III », dans un pays surexcité au possible. Pourtant, non seulement parce qu'il est très d'une très grande qualité littéraire, en soi, et, à mon avis, appelé à durer ; mais encore parce qu'il a des choses à nous dire, par contrepoint, dans l'actualité immédiate, il m'a paru intéressant de revenir dessus, malgré les lauriers déjà abondants de la presse, du net, des librairies et des médiathèques.